Talents, forces ou simple compétences : 3 outils pour les identifier et en faire ses alliés au travail

Talents, forces ou simple compétences : 3 outils pour les identifier et en faire ses alliés au travail

Talents, forces ou simple compétences : 3 outils pour les identifier et en faire ses alliés au travail

Ils et elles sont là mais nous ne les voyons pas toujours. Ils ou elles semblent évident(e)s, ne demandent pas d’effort : rien d’extraordinaire en somme. Mais si cela semble être une évidence pour nous, ça ne l’est pas forcement pour tout le monde. A quand remonte la dernière fois où un(e) ami(e) t’a dit un truc du style « mais comment tu arrives à faire ça ? », « je ne sais pas comment tu fais, je n’y arriverai jamais », « tu as passé tout ce temps sur ce projet ! » et toi qui ne sais quoi répondre : « ben je l’ai fait c’est tout ! C’est simple en fait ! Normal ! »

Et bien derrière toutes ces petites choses que tu fais avec plaisir et réelle aisance, se cache surement un talent ! Des talents !

Et ça sert à quoi de connaitre ses talents ? Tout le monde a un talent ? Comment les reconnaitre, les identifier ? En quoi ces talents peuvent être des ressources internes propices à ton bien-être professionnel ? Comment capitaliser dessus et comment les développer ?

Cet article te donnera des réponses claires et des méthodes pour rechercher tes talents et te permettre de développer tes performances. J’utilise chacun de ces outils tous les jours dans mes coachings.

 

Talents, forces, compétences : faisons la différence

Nous l’avons vu plus haut, un talent se cache derrière une tâche que l’on fait naturellement, sans effort, avec plaisir et de manière efficace. Il n’y a plus de notion de temps lorsque ce talent est en action. Les heures semblent des minutes et il peut être difficile de s’en extraire. Le talent est un don, une chose innée, qui ne demande qu’à être exploité et qui souvent a été oublié, bien caché.

Une force est une capacité comportementale préexistante et authentique. Lorsque tu déploies ton talent, tu utilises certaines de tes forces en parallèle. Elles t’apportent énergie, motivation dans ce que tu entreprends.

La notion de compétences se décline en 2 catégories : les savoirs-faire ou capacités et les savoirs-être ou comportements. Les compétences ont été apprises. Tu peux les déployer de manière professionnelle et efficace. Par contre, la notion de plaisir est-elle toujours au rendez-vous ? Pas certaine.

Pourquoi identifier ses forces et ses talents ?

De nombreuses études ont largement démontré que le fait d’utiliser ses forces et ses talents quotidiennement, dans son travail ou en dehors, permettait d’accroitre un sentiment de satisfaction personnelle. Un sentiment d’efficacité qui rebooste l’estime de soi et donc le bien-être sous toutes ces formes. Tous les ingrédients sont alors réunis pour une motivation au top et un gain de performance.

 

 

Pour avoir du talent il faut être convaincu qu’on en possède

G. Flaubert

Le talent est-il donné à tout le monde ?

Et bien OUI! Chacun de nous possède un ou plusieurs talents. Certaines personnes ont pu se les approprier et les utilisent chaque jour. Les premiers qui me viennent à l’esprit sont les artistes.

Pour d’autres, ces talents sont restés bien cachés car ne répondant peut-être pas aux critères sociétaux demandé à certains moments. Et cela commence dès le plus jeune âge avec l’école.

Le système scolaire nous impose d’entrer dans une case : celui qui a des aptitudes en science, celui qui est dit littéraire, et pour ceux qui ne se distinguent pas par l’une ou l’autre, voir, qui sembleraient dépassé ou ne verraient pas l’utilité de ce qu’on leur demande d’apprendre, la talent a été enfoui, caché par des remarques qui sous couvert de vouloir « réveiller » l’enfant, sont assassines.

« tu es nul », « mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ? », « il ne sait rien faire », « et ça va te servir à quoi de savoir faire ça ? » ….

La société ne nous pousse pas à conscientiser nos talents et à les développer en ayant pris soin de dévaloriser les métiers manuels, souvent propices à l’exaltation d’un talent.

Mais rien n’est perdu ! Il est toujours temps d’aller rechercher ses talents, de les identifier, de les nourrir pour en faire des points forts !

Comment reconnaitre et identifier ses talents ?

En se posant les bonnes questions

  • Que fais-tu avec le plus grand naturel, avec facilité ?
  • Qu’est-ce que tu fais avec plaisir ? Quelles sont les activités qui te ressourcent, qui sont un moment d’évasion pour toi ?
  • Quelles sont les activités pour lesquelles le temps n’a pas d’importance ?
  • Que fais-tu spontanément sans avoir l’impression de travailler ?
  • Quelles sont les activités que tu réalises avec qualité et qui te donne le sentiment d’être au top et d’avoir donné le meilleur de toi-même ?

Pour chacune de ces réponses, qu’en disent les personnes autour de toi ? Dans ton environnement professionnel mais aussi dans la sphère privée ou amicale.

En séance, il est également intéressant d’aller regarder dans l’enfance ou l’adolescence les activités ou jeux que l’on aimait le plus.

 

Le 360°

Afin d’avoir un regard dégagé de tout filtre sur soi, il est cruciale de demander autour de soi. Choisir 5 à 6 personnes dans les différents domaines de vie (familial, couple, professionnel et social) pour leur poser la question :

  • « Si vous deviez me confier une tâche ou quelques chose d’important, qu’est-ce que ce serait ? »
  • « Pour quelle raison ? »

D’autres exercices comme l’audit des talents, les forces signatures ou l’éventail des soft-skills sont également abordés en séance pour pousser davantage l’investigation.

Mon temps d’expertise

Tu commences à voir poindre certains talents mais cela te semble basique et sans grand intérêt ! Allons un peu plus loin pour vérifier si c’est un point fort chez toi.

  • Comment as-tu travaillé ce talent jusqu’à maintenant ?
  • Comment le pratiques-tu ?
  • Depuis combien de temps ? Combien de fois par semaine et combien d’heure ? Peux-tu mettre un chiffre de ton niveau d’expertise dans ce domaine ?

Ce temps d’expertise correspond à une licence ? Un master ? Un doctorat ? Ça en fil le tournis non ! Bien sûr que pour qu’un talent soit considéré comme un point fort il peut être nécessaire, mais pas toujours, de lui apporter la rigueur et la connaissance d’une formation. Et pour ça aussi il n’est jamais trop tard…

«Quand les autres vous font un reproche, ils vous renseignent sur ce qui pourrait devenir votre force»

Bernard WERBER

«L’histoire de l’espèce humaine est celle d’hommes et de femmes qui se sous-estiment »

Abraham MASLOW

« Là où vos talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve votre vocation »

ARISTOTE

Ca y est ! Tu as identifié certains de tes talents ? Comment te sens-tu avec cela ?
Pour aller plus loin dans cette investigation qui est nécessaire à ton épanouissement professionnel et personnel, je te propose des ateliers dans un lieu ressourçant en petit groupe. Et pour un travail plus personnel, je t’accompagne en séance de coaching individuel.

Le syndrome de l’imposteur : 5 outils pour y remédier

Le syndrome de l’imposteur : 5 outils pour y remédier

Le syndrome de l’imposteur : 5 outils pour y remédier

Tu le connais ce sentiment désagréable de t’être lancé dans un projet où tu ne seras pas à la hauteur ? Et que vont dire les autres quand ils vont s’en rendre compte ? Mais comment tu vas y arriver ?

L’essentiel des peurs se base sur une incapacité à s’attribuer sa propre réussite. « Je ne suis pas / ne vais pas être à la hauteur », « j’ai eu de la chance, c’est tout », « c’est une coïncidence », « d’où je peux me permettre de … » sont autant de petites phrases qui, à long terme, amènent des situations d’auto-sabotage, de stagnation, de procrastination. Surestimer les capacités des autres, tout en dévalorisant les siennes, soutient le manque d’estime de soi et de légitimité.

Ca te parle ?

Cette peur d’être démasqué est liée à des croyances qui peuvent être ramollies par un travail d’auto-observation et en changeant ce regard que tu portes sur toi et sur la réalité.

Qui est concerné ?

Tout le monde peut être concerné ! Si on doit faire une généralité, les personnes perfectionnistes, pour qui on peut toujours faire mieux, ainsi que les personnes qui ont vu leur carrière avancée rapidement sont le plus sujet à ce sentiment. On retrouve également les adultes qui n’ont pas été accompagnés dans l’enfance dans leur réussite. Ils transposent alors le regard qui était porté sur eux sur leur nouvel entourage, encore quelques années plus tard.

Les stratégies que tu mets en place

Tu passes des heures et des heures à préparer ta présentation et au moment voulut, tu attribues ta réussite à la chance ou à tout autre évènement extérieur ? Ou au contraire, tu te prépares à la dernière minute, car en cas d’échec tu pourras dire que c’est de ta faute car tu ne t’y es pas pris assez à l’avance ! Cette pensée va nourrir ce sentiment de non compétence, et la boucle est bouclée.

Il ne s’agit pas d’incompétence mais de manque d’estime ou de confiance en soi.

Schéma classic ou cycle du syndrome de l’imposture

Comment reconnaitre ces pensées parasites ?

  • « Je ne vais pas y arriver »
  • « Suis-je vraiment légitime pour cette tâche ? »
  • « Ils ne se rendent pas compte que je n’ai pas les compétences pour … »
  • « J’ai eu de la chance, c’est tout ! »
  • « J’ai fini par y arriver mais je ne sais vraiment pas comment ! »
  • «  Un jour ils vont bien se rendre compte que je ne suis pas la bonne personne »
  • « Je dois » faire cette formation pour compléter mes compétences, sinon je ne serai pas crédible »
  • « Avoir ce diplôme m’apportera cette légitimité auprès de mes clients »
  • « J’aurai du travailler un peu plus sur ce point »
  • « Mais si j‘obtiens cette promotion il va m’arriver ça, et ça, et ça. Je ne vais pas y arriver »

 Ce sont toutes ces petites phrases qui parasitent ton esprit et qui te laissent croire que tu n’es pas tout à fait à ta place.

Comment retrouver l’estime de soi et accueillir ses réussites ?

Je te donne ici quelques pistes, ou quelques outils qui ont fait leur preuve. Il s’agit dans un premier temps de mettre en évidence les pensées inadaptées et de replacer tes propres réussites au cœur du processus de pensée. Ce travail n’est pas à réaliser en oneshot mais entre dans un travail régulier de façon à ancrer durablement une nouvelle pensée et de nouveaux comportements.

  1. Est-ce vrai que tu n’as pas toutes les qualités pour réussir dans ton projet ou dans ta vie ?
  2. Est-ce vrai que tu es complètement incompétent(e) dans ce domaine ?
  3. Est-ce vrai que tu déteste ce que tu fais ?
  4. Est-ce vrai que tu n’es pas fait pour ce travail ?

As-tu répondu oui à toutes ces questions ? Si c’est le cas, en effet il peut être bon de revoir tes projets mais dans le cas contraire, je t’invite à faire les petits exercices suivants.

La boite aux trésors

  • Achète ou construit une boîte que tu auras plaisir à avoir sur ton bureau ou ta table de nuit. Cette boite servira à recueillir tous tes petits trésors de réussite.
  • Prend un petit papier et inscrit une grande réussite et une petite réussite de ta vie. Quel sentiment cela t’a procuré ? Qu’as-tu mis en œuvre pour y arriver ?
  • Place ensuite ton papier dans ta boite.
  • Rempli chaque jour cette petite boite avec toutes les réussites de ta vie et inspire-toi de chacun de ces moments.
  • La prochaine fois que ce sentiment d’imposture apparaitra, tire un petit papier au hasard dans ta boite. Peux-tu utiliser cette ressource, que tu as sus mettre en place, dans la situation d’aujourd’hui ?

Restructuration de la pensée

Tu es face à un projet où tu as le sentiment que tu ne vas pas y arriver ? Décris ce projet le plus largement possible.

  1. Quelle est la situation dans laquelle tu te trouves et qui te fait penser cela ?
  2. Quelles sont les pensées qui te viennent à l’esprit spontanément ?
  3. Quelles sont les émotions associées à ces pensées et à cette situation ? Que ressens-tu intérieurement ? Peux-tu nommer précisément cette émotion ?
  4. Quel comportement adoptes-tu au regard de cette situation et de ce qui a été noté au-dessus ?
  5. Qu’est-ce que cela engendre ? Quel résultat ?
  6. Quel résultat préfèrerais-tu avoir ?
  7. Comment devrais-tu agir pour cela ?

Tu as déjà été dans ce type de situation auparavant.

  1. Quelles sont les pensées qui te venaient ?
  2. Quelles sont les émotions et sensations que tu ressentais ?
  3. Quel comportement as-tu adopté ?
  4. Quel a été le travail accompli pour y arriver ?
  5. Quels sont les résultats que tu as obtenus ?

 

Ton temps d’expertise

Es-tu certain(e) de ne pas avoir toutes les compétences ? Réfléchissons ensemble :

  • Quelles sont les compétences nécessaires pour la réussite de ton projet ?
  • Durant combien d’année et/ou de mois as-tu pratiqué cette activité ?
  • A raison de combien de jours par mois ?
  • Combien d’heures par jours ?

Tu vois où je veux en venir ? Combien d’heures au total as-tu passé à pratiquer, développer cette compétence ? Ne peut-on pas parler d’expertise ? Qu’en penses-tu ?

 

Se projeter positivement

Une situation future t’angoisse à l’idée que tu ne sois pas à la hauteur ? Regardons.

  • Quelle et la situation ?
  • Quels sont les risques probables ?
  • Ces risques se sont-ils déjà produits ?
  • Qu’est-ce qui pourrait faire que ces risques pourraient être évités ?
  • Quel est le résultat positif ou les avantages que cette situation peut t’apporter ?

 

 

Les petits mantras du jour

« La seule véritable erreur est celle dont on ne retire aucun enseignement »

John POWELL

« La réussite est l’accumulation d’échecs, d’erreurs, de faux départs, de confusions, et la volonté de continuer malgré tout »

Nick GLEASON

« Si vous avez confiance en vous-même, vous inspirez confiance aux autres »

GOETHE

« L’histoire de l’espèce humaine est celle d’hommes et de femmes qui se sous-estiment « 

Abraham MASLOW

Te voilà maintenant paré de tous les outils nécessaire pour faire face à ce sentiment de non-compétence.
Pour aller plus loin dans ce travail d’auto-observation et aborder des sujets complémentaires à ton épanouissement professionnel et personnel, penses à l’approche coaching qui te permet d’être accompagner durant toute ta démarche de changement.

Que dis le yoga de vos valeurs, vos besoins et vos limites ?

Que dis le yoga de vos valeurs, vos besoins et vos limites ?

Que dis le yoga de vos valeurs, vos besoins et vos limites ?

Ce sujet fait partie d'une série de 13 articles

 

L’APPORT DU YOGA SUR LES FONDAMENTAUX DU COACHING

Selon la pensée Ayurvédique, une non-connaissance et non-prise en compte des valeurs accompagnée de fausses croyances, entraînent un mauvais fonctionnement de Buddhi (l’intelligence, la pensée) et causeraient bon nombre de maladies psychiques comme physiques. Ceci viendrait de notre ego, aspect extérieur du mental, qui crée autour de tout cela, aveuglement et attachement. Un des objectifs du yoga sera alors de faire disparaitre l’égo et ses vikritis, conditions de perturbations et maladies.

Le coaching a pour objectif d’amener une personne à trouver et affirmer sa place dans le monde, à retrouver une paix mentale. Ce travail de recherche et d’introspection peut s’apparenter au jnana yoga, le chemin de la connaissance, de la vérité de soi, à l’aide du mental intérieur et du cœur. Il implique de nous détacher de notre implication extérieure pour investiguer le Soi. Tout un programme !!

 

 

« Accéder à notre véritable soi est simple mais difficile. Cela nécessite d’avoir le cœur paisible, et d’être réceptif à la lumière intérieure »

David Frawley

Pilier N°1 : les valeurs

Les dharma, en tant que lois naturelles, indiquent les fondements des lois universelles, ces lois sur lesquelles tous nos actes devraient être basés. Elles induisent que chacun de nous a son propre dharma nommé svadharma qui nous propose une recherche de notre véritable nature pour répondre aux questions : Quelle est notre place dans le développement universel de la conscience ? Quel est notre chemin de vie ?

Les réponses à ces questions se trouvent également dans nos valeurs, ce qui fait notre essence et ce qui est fondamental pour nous.

En vivant pleinement selon son svadharma, la vie nous assure bonne santé, bonheur, paix intérieure grâce à la connexion qui se fait entre soi et les forces cosmiques.

Piliers n°2 : Les croyances

Elles sont toutes ces choses que nous pensons être vraies et qui ne sont finalement que le résultat de notre mental, des projections crées de toutes pièces par nos peurs ou par notre chemin passé.

Selon la philosophie indienne, et notamment la théorie du Samkhya, le monde extérieur sert à fournir des expériences à la pure conscience, le Purusha. C’est lui qui fournit la matière, Prakriti, à partir de laquelle sera construite toute chose. L’évolution de la Prakriti dans notre esprit se fait sous 3 formes : Buddhi (l’intellect), ahamkara (l’égo) et manas (le mental).

L’égo, Ahamkara, par une série de pensée, fabrique un « je suis ». Cette identification à une existence ne révèle pas pour autant son véritable Soi. L’égo crée des attachements, des fausses croyances et des jugements qui empêchent alors Buddhi de se réaliser.

Lorsqu’elles sont limitantes, ces croyances sont un obstacle à la réalisation de soi. La pensée positive et l’utilisation de mantras permettent alors de projeter une nouvelle énergie. Cela s’explique également en psychologie cognitive par la construction de nouveaux schémas et liens neuronaux qui se créent et forment alors de nouvelles croyances, aidantes.

 

 

« L’âme, en tant que force de volonté, possède une énergie magnétique attirant vers nous tout ce que nous souhaitons véritablement au fond de notre coeur. »

David Frawley

Piliers n°3 : les besoins

La satisfaction des besoins est un des fondements du coaching. Le psychologue A. Maslow a longuement étudié ce sujet pour en faire une représentation graphique, en forme de pyramide. Les besoins existentiels sont catégorisés et hiérarchisés. On ne peut alors rien bâtir si les besoins inferieurs de la pyramide ne sont pas satisfaits.  Tout comme un travail yogique portant sur les chakras.  Si les chakras sont abordés et stimulés de manière désordonnée, ceci n’apportera que déséquilibre. Il en va de même avec les besoins qui, si ils sont non satisfaits ou contrariés ne forment plus une base solide et laissent place à la colère et la frustration.

Je parle ici de besoins fondamentaux et non d’envies ou de préoccupations futiles. Répondre à ses besoins apporte paix intérieure et assurance, quand répondre à ses envies n’est que jouissance extérieure. Il s’agit de se détacher de l’ego, source d’attachement, pour rechercher le trésor divin en tant que besoin. Les besoins matériels apparaissent alors, bien souvent, comme de simples envies.

 

 

« Les préoccupations futiles de la vie quotidienne ne comblent pas nos besoins les plus profonds ; l’Homme à également une soif naturelle  de sagesse. »

Paramahansa yogananda

Pilier N°4 : Les limites

Elles sont les barrières que nous érigeons, ou pas, autour de nous. La place que nous laissons à l’autre et la place que l’on s’accorde à soi. Nous vivons dans un monde où les limites sont difficiles à poser. Des lois et des règles ont été instaurées, nous savons jusqu’où nous pouvons les transgresser, mais jusqu’où sommes-nous prêt à laisser entrer l’autre ? Quelles sont nos propres limites, au-delà de celles qui nous ont été imposées et que nous nous efforçons de respecter ?

Lorsque nous fondons nos actes au regard de nos désirs, nos samskaras,  c’est l’égo qui fait circuler le mouvement du prana dans notre esprit alors que lorsque nous fondons nos actes au regard de nos valeurs, c’est l’âme qui équilibre le prana. Nos samskaras limitent notre flux d’énergie et projettent une identité limitée de nous-même.

Les apports du yoga dans une démarche de développement personnel

Les apports du yoga dans une démarche de développement personnel

Coaching et yoga : 2 approches complémentaires

 

Ici commence une série d’articles, fruits d’une recherche pour mon mémoire de fin de formation. Ce travail m’a passionné au point de le partager avec vous. Yoga et coaching sont pour moi des disciplines interdépendantes, et je t’explique en quoi, pourquoi et comment le yoga peut amener sur le chemin de la réalisation de soi.

Ce sujet fait partie d’une série de 13 articles

En quoi le yoga et le coaching de vie ou coaching professionnel sont complémentaires ? Pourquoi rapprocher ces deux disciplines ? Et en quoi leurs finalités se rapprochent ?

Avant de faire le parallèle entre ces 2 disciplines il me semble important de définir ces deux pratiques.

Le coaching est classé dans les thérapies brèves

Le coaching est classé dans les thérapies brèves. Il s’agit d’un accompagnement durant lequel le coach amène une personne à trouver ses propres solutions pour aller d’un point A, où elle se trouve, vers un point B, son objectif. Avant de partir tête baissée vers ce point B, cet accompagnement commence par une découverte de soi. Qui je suis ? Qu’est-ce qui compte vraiment pour moi ? Ce qui me donne envie d’avancer ? En quoi je suis unique ? Qu’est-ce que je peux apporter au monde d’aujourd’hui ?

Et une fois que le coaché sait de où il part et qu’il a identifié ce qui le fait réellement vibrer, alors seulement là, il est envisageable pour lui d’avancer, sereinement, pas après pas.

 

 

 

« Les hommes ne devraient pas tant réfléchir à ce qu’ils doivent faire. Ils devraient plutôt penser à ce qu’ils sont »

Maitre Eckhart

Si la définition du coaching semble bien différente selon le praticien qui la propose, il en est de même avec le yoga. Je vais donc donner ma propre définition du yoga :

Le yoga et une discipline à géométrie variable

Le yoga est une discipline à géométrie variable qui combine plusieurs techniques interdépendantes les unes des autres. Il s’agit d’un cheminement vers son développement personnel au service, par la suite du développement de la communauté. Par l’arrêt des fluctuations du mental (yoga-sutras 1.2) et le dégagement des constructions de celui-ci (yoga-sutras 1.42), il est possible d’atteindre le samadhi, état d’unité et de bonheur (yoga-sutras 1.51) et la cessation des souffrances.

Ces deux disciplines semblent aller dans le même sens en étant parfaitement complémentaires. Le coaching est un processus de transformation, de changement pour un mieux-être et le yoga apprend cette adaptabilité, ce lâcher-prise face aux changements. Tous deux sont un travail personnel qui amène à un rayonnement dans l’universel.

Le coaching amène une prise de conscience de ses schémas mentaux, apprend à s’en détacher pendant que le yoga apporte un état d’être mais également des moyens à une vie équilibrée.

Tous deux sont au service du temps présent : ce qui est fait est fait, on ne peut qu’en tirer des enseignements. Le présent est source de tous les possibles pourvu que les bases soient solides. La transformation peut alors avoir lieu, pas à pas.

Partir de son ancrage, plonger ses racines loin dans la terre pour que jour après jour le travail d’accomplissement de soi soit le plus juste et le plus solide possible.

Un lien étroit

 

 

 

« l’efficacité de la pratique du yoga dépend étroitement d’une certaine mise en ordre de soi et du monde »

Philippe Filliot

Si le coaching, tel que je le pratique, concentre son travail sur la pensée, sur les émotions, et sur tout ce qui entrave au bien-être psychique, la pratique des asanas est totalement complémentaire par ce lien qui se fait avec le corps, mais également par la pratique de la méditation et ce qu’elle amène comme libération de l’esprit. La méditation est ce petit moment de recul sur soi qui permet d’entrevoir toutes les voies, toutes les portes. Dans cet espace silencieux et vide, se tissent les connexions entre les différents possibles.

Et si « l’efficacité de la pratique du yoga dépend étroitement d’une certaine mise en ordre de soi et du monde » comme le souligne Philippe Filliot, il est tout à fait envisageable que l’accompagnement coaching et la pratique yogique soit des disciplines interdépendantes au même titre que les pranayamas et la méditation.

Comme une séance de yoga est scrupuleusement bien pensée et construite de manière à ce qu’il y ai une unité logique, le coaching s’organise également autour de différentes phases qui s’inscrivent dans un accompagnement global. Il n’est pas possible de démarrer une nouvelle phase sans que la précédente ait été validée, acquise, intégrée. Et comme en vinyasa, le point de départ est important et le cheminement se fait pas à pas.

Le coaching à distance, y-as-tu pensé ?

Le coaching à distance, y-as-tu pensé ?

Le coaching à distance pour répondre aux contraintes sanitaires, mais pas que !

Jusqu’à il y a encore quelques mois, les accompagnements que je proposais ne se faisaient qu’en face à face. Et cela correspondait tout à fait à ma vision de mon travail ! Une fois sur la plage, une autre fois dans un bar sympa ou dans un jardin, on ne peut pas rêver d’un cadre plus propice à un travail sur soi.
Et puis est arrivé ce qui a bouleversé nos modes de vie et m’a demandé de revoir ma copie.

Et tu sais quoi ? Et bien finalement, je trouve de nombreux intérêts, pour mes coachés comme pour moi à faire mes accompagnements en visio. Je t’explique.

Les 6 avantages du coaching à distance

L’un de mes principaux axes de travail en coaching est de m’assurer d’un équilibre vie personnelle / vie professionnelle. Que le temps accordé à la famille soit en adéquation avec les besoins et donc, que les temps parasites soient les plus courts possibles. Dans ce temps parasite, je pense notamment aux déplacements et trajets, qui, à La Réunion, peuvent vite devenir interminables !

Le coaching à distance apporte cette liberté de pouvoir être mené de n’importe quel lieu. Tu es chez toi et tu n’as pas envie de te déplacer ? Tu es sur ton lieu de travail et tu n’as qu’une heure à t’accorder avant ta prochaine réunion ? Tu habites dans les hauts et il te parait inconcevable de faire autant de trajet ?

Le coaching à distance s’intègre donc plus facilement dans ton emploi du temps, sans compter qu’il peut s’adapter au rythme de chacun.

Des séances d’une heure sont bien souvent plus productives en visio qu’en présentiel. Sans le regard direct du coach professionnel, la parole est davantage libérée et les temps de réflexion plus poussés. Je découvre derrière mon écran des personnes plus vite à l’aise et investies dans leur cheminement.

Internet t’offre aussi une liberté de choix de ton coach professionnel. Nous travaillons tous sur des spécialités différentes. Pour moi ce sera la sphère professionnelle avec l’orientation, la reconversion, l’épuisement professionnel, la recherche d’emploi après un licenciement, alors que d’autres placeront leur expertise dans le coaching de vie, la nutrition, la parentalité. Tu n’as donc plus qu’à chercher pour dégoter le coach qui saura d’accompagner au mieux dans ta problématique du moment, et tout ça à distance.

Cela m’amène à parler des expats, nombreux à La Réunion. Un coaching en présentiel peut tout à fait se poursuivre en visio, de n’importe quel pays ! Un bon moyen de préparer en douceur une nouvelle transition de vie et ses nouveaux objectifs qui l’accompagnent.

Alors, comment ça se passe ?

Et bien entre coaching en face à face et coaching à distance, il y a peu de différence dans la pratique !
La méthodologie reste la même, avec un questionnement qui ouvre des portes et des exercices entre chacune des séances. Seul l’environnement diffère et c’est là qu’il est très important de se réserver un endroit et un moment où tu ne seras pas dérangé.

Pas question d’avoir un collègue qui déboule dans ton bureau pendant ta séance ni même un mini-toi en couche-culotte !
On oublie aussi téléphone et notifications en tout genre.

Ce moment doit-t ’être réservé, dans un lieu propice au calme, sans être trop éloigné, pour garantir un réseau fiable. Car rien n’est plus désagréable que de devoir répéter ce que tu viens de dire parce que la connexion n’en fait qu’à sa tête.

Quel coach choisir pour son accompagnement à distance ?

Le métier de coach n’étant pas encore parfaitement réglementé en France il peut être difficile de savoir qui sera susceptible de répondre efficacement à ton besoin.

Un premier point important reste la formation du coach. Celui-ci doit avoir suivi une formation certifiée par une école de coaching reconnue, garantissant les compétences qui répondent aux besoins du métier. De plus, le métier évoluant en permanence, il est important de poursuivre cette formation par des sessions complémentaires pour suivre ces évolutions. La supervision par un pair est également un point à ne pas négliger afin de s’assurer que le coach parfait ses compétences et continu à réaliser un travail sur lui.

Le dernier point important reste les formules proposées. De nombreuses prestations de formation ou d’e-learning sont vendues comme du coaching. Si je ne remets pas en doute la qualité de leurs contenus, il ne faut pas oublier que l’objet de l’accompagnement par un coach professionnel est de proposer un travail individuel, personnalisé qui prend en compte la personne dans sa globalité.

Une formation est là pour apporter des connaissances et non pour faire émerger des solutions, même si elle peut y contribuer !

Mon travail de coach professionnel à distance

Comme pour tous mes coachings, le premier RDV est gratuit. C’est un moment d’échange où nous faisons connaissance et durant lequel tu partages tes besoins, ta problématique ou tout ce qui te semble important.

Avec les éléments que tu me fournis, je suis en mesure de te présenter un programme en plusieurs étapes pour aller vers ton objectif.

Si le feeling passe entre nous et qu’il te semble intéressant d’avancer ensemble, nous prenons un second RDV.

Les séances sont espacées de 1 à 2 semaines pour te laisser le temps de murir tes réflexions mais aussi de travailler les outils que je t’apporte.
Un coaching de vie professionnelle se déroule sur 12 séances en moyenne. Il peut arriver que ton objectif soit atteint plus vite ou parfois cela demande également un peu plus de temps.

3 compliments par jour … au moins !

3 compliments par jour … au moins !

Dimanche 1er mars, c’est la journée mondiale du compliment ! Cette journée a été créée en 2003 par les Pays-Bas, qui souhaitaient mettre à l’honneur la positive attitude. Un jour idéal pour faire le point sur une chose qui peut paraitre anodine mais qui ne l’est pas tant que ça.

Dans notre culture, le compliment n’est pas toujours bien vu. On lui donne souvent une connotation déplacée ou de manipulation. Et si toutefois un compliment nous est fait, comment réagissons nous ?

Un peu d’histoire

Son étymologie vient du mot complimiento qui au XIIIème siècle était synonyme d’abondance. On le voit apparaître dans la langue française au XVIème siècle avec pour définition une visite de courtoisie faite à un personnage officiel. C’est au XVIIème siècle qu’on parlera du compliment comme une parole élogieuse adressée à quelqu’un.

 

Pourquoi le compliment est-il si important ?

Que ressens-tu lorsqu’une personne te fait un compliment ? De la fierté, de la joie, de la reconnaissance ? Et même tout ça à la fois. Et bien c’est exactement ça.

Le compliment joue un rôle important dans nos relations sociales mais également dans notre bien-être.  Il sera même vecteur de sécurité pour le petit enfant qui gagnera ainsi en assurance.

Le compliment rassure lorsqu’il conforte un choix ou une prise de décision importante. Il motive et engage lorsqu’il est fait dans le cadre du travail. Il va même être vecteur d’appartenance lorsqu’il s’agit d’un compliment sur une tenue vestimentaire ou une nouvelle coupe de cheveux.

L’éloge est aussi propice à l’accomplissement personnel d’une personne qui va se construire autour de ces bases positives. Car ne l’oublions pas, un compliment est toujours positif.

 

Le compliment : savoir l’offrir

Toutefois, avant de pouvoir offrir un compliment, il est primordial d’être à l’écoute de l’autre. Être à l’affut de toutes les petites choses positives : un travail bien fait, une manière d’être,  un trait de caractère, un progrès …. Ces petites choses qui donnent du baume au cœur et qui doivent être partagées.

Il ne s’agit pas d’exagérer, ni de faire des louanges à tout va, mais simplement de reconnaitre à un instant T que la personne qui est en face de nous a une richesse. De lui indiquer que nous reconnaissons cette richesse.

On ne regarde pas ses pieds, ni sur le côté lorsque l’on fait un compliment. Celui-ci passerait pour une marque de dédain. Un compliment dit dans les yeux est un compliment sincère.

Boite à outils :

Si les journées sont trop denses et que tu ne trouves pas toujours le temps de complimenter « en direct », dispose des petites boites à compliments (sur les bureaux, accrochées aux portes des chambres des enfants….). Tu n’auras alors plus qu’à y glisser des compliments sur papier.

Mais aussi le recevoir !

Encore une fois, notre culture notre impose la retenue et l’humilité. On ne voudrait pas passer pour une personne arrogante ou prétentieuse ! Alors on dit un merci tout gêné puis on tourne les talons. Nous ne savons pas plus recevoir un compliment que le donner.

Et si aujourd’hui nous prenions ensemble la résolution  de recevoir ces compliments comme des cadeaux ? Car ils en disent long sur nous et sont un sacré carburant pour notre estime de nous.

Boite à outils :

Lorsqu’un compliment t’est adressé, écoute-le : avec tes oreilles, mais aussi avec tes yeux. Nourris-toi de lui. Ce n’est pas le moment de couper la parole à l’autre. Tu te sens bizarre, tu es gêné(e), nerveux(se), tu rougis ? Accepte ces émotions, elles ne sont que passagères.

Un « merci » est un bon début pour accepter le compliment. Un merci avec un grand sourire. Laisse tomber cet automatisme de vouloir te rabaisser ou de minimiser ta réussite.

Et parce qu’un simple merci est peut-être un peu court, tu peux également partager ton ressenti, ou le besoin que ce compliment a nourrit à cet instant. « ça me fait plaisir que tu me dise ça », « ton opinion compte beaucoup pour moi », « ce que tu me dis là me conforte dans mon choix » …..

Conclusion

Le compliment, en y pensant vite, est une notion assez banale que nous laissons généreusement aux faux-culs. Mais si nous laissons de côté nos croyances, il est un merveilleux levier de croissance et d’élévation. En nous focalisant sur lui, nous avons la possibilité de transformer notre vision de la vie de manière positive. Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne.

N’oublions pas également que le compliment n’est pas toujours exprimé verbalement. Un large sourire en fin de réunion est aussi une forme de compliment.

Alors, cultivons le compliment !